Le groupe de travail de radioécologie Nord-Cotentin animé par Madame Annie Sugier vient de rendre ses conclusions.
COGEMA considère que cette expérience constructive aura permis de replacer ce sujet hors des polémiques, dans un cadre méthodologique et scientifique.
COGEMA a tenu à participer pleinement depuis deux ans à ces travaux en fournissant toutes les informations en sa possession concernant les modèles, les résultats des mesures, et les rejets.
COGEMA retient que la part imputable au nucléaire dans les cas de leucémies est mesurée très faible par le groupe de travail et qu'on ne peut établir de lien entre l'un et l'autre. Rapporté à l'ensemble des jeunes de 0 à 24 ans ayant habité le canton de Beaumont-Hague pendant la période 1978-1996, le nombre de cas de leucémies attribuables en théorie à toutes les installations nucléaires locales est de 0,0014.
Cette commission a également mis au point et utilisé suivant la même approche pluraliste, une méthode de calcul des impacts des rejets de l'usine de La Hague.
Cette méthode, présentée en juillet 1998, a pu être intégrée par COGEMA dans l'élaboration de l'étude d'impact associée au dossier qui a été remis aux autorités de Sûreté en décembre 1998, en vue de la révision des décrets d'autorisation de l'usine de La Hague.
COGEMA saisit cette occasion pour assurer aux habitants du Nord-Cotentin qu'elle continuera à tenir ses engagements vis-à-vis d'eux quant au respect de l'environnement, l'écoute et l'information des habitants et la poursuite des efforts pour contrôler l'impact de l'usine sur son environnement.