Dans son édition du mercredi 30 septembre, le Canard Enchaîné publie un article intitulé "Des capitaux iraniens dans une usine nucléaire française".
Jacques-Emmanuel Saulnier, porte-parole du groupe AREVA, tient à préciser que le "terrible secret atomique" que prétend révéler l'auteur est une information traitée par les médias français - pour ne considérer que ceux-ci - dans plus de cent articles ces cinq dernières années.
A titre d'exemples, Le Monde, Le Figaro et Les Echos ont expliqué en détails les liens révolus entre l'Iran et la France dans le domaine de l'enrichissement d'uranium.
Quant au contenu de cet article et à ses supposées révélations, le porte-parole d'AREVA rappelle les faits suivants, exposés en toute transparence par le groupe à chaque fois qu'il a été sollicité sur ce sujet :
- La société SOFIDIF, détenue à 60 % par AREVA et à 40 % par l'Iran, ne détient que 25 % du capital d'EURODIF. Cela représente donc une participation iranienne indirecte de 10 % dans cette société.
- L'Iran n'a jamais perçu le moindre gramme d'uranium en provenance de l'usine d'enrichissement EURODIF.
- L'Iran n'a jamais bénéficié du moindre transfert de technologie.
- En 2007, les sanctions de l'ONU contre l'Iran ont conduit au blocage des dividendes perçus par le pays au titre de son actionnariat dans SOFIDIF.