Pour répondre aux interrogations suscitées par les déclarations de la CRIIRAD ( sur des pollutions anciennes (nappe phréatique notamment) ayant eu lieu sur le Tricastin et suspectées d'être aujourd'hui responsables de marquages radioactifs en uranium sur le site, le groupe AREVA s'est exprimé sur ce sujet, mercredi 16 juillet dernier, lors d'un point presse en présence des media locaux.
La « butte du Tricastin » est un sujet connu des Autorités et des élus locaux depuis près de 30 ans qui a fait l'objet, encore récemment, d'une présentation à la Commission locale d'information (la CIGEET).
- De 1964 à 1976, des éléments de barrières de diffusion provenant des procédés d'enrichissement de l'uranium ont été entreposés au Nord Est du site.
» Ce lieu d'entreposage se caractérise par une butte formant un relief de quelques mètres de hauteur dont la base est constituée par une couche d'argile isolant les matières entreposées de la nappe phréatique. - Un pompage systématique réalisé depuis les années 80 a permis de drainer cette nappe et de la surveiller. Ces observations ont été complétées par une étude réalisée en 1998 par le cabinet Dames & Moores. Il en ressort que la butte de stockage ne constitue pas un risque sanitaire pour les populations.
- Après accord avec le CEA en 2006, AREVA a reçu propriété de cette butte constituée de déchets que le groupe n’a pas produits.
- Ce sujet ne présente aucun lien avec l’incident de l’usine Socatri (sur le site du Tricastin), le 8 juillet dernier.
1 - Un sujet public et connu
- présenté en CLI en 1990
- listé dans le cadre du premier inventaire ANDRA depuis 1993
- présentation CIGEET du 4 juillet 2008
2 - Surveillance : une butte au caractère stabilisé démontré
- surveillance de la nappe : une concentration moyenne en uranium 2 fois inférieure à la recommandation OMS (15 µg/l)) ;
- des informations et des recommandations présentées dans différents rapports (Guillaumont, Dames&Moore).
- Une installation sous surveillance avec un suivi piézométrique et des inspections par le DSND.
- Une étude de 1998 montre le caractère stabilisé de la butte, l’absence d’impact environnemental et recommande de laisser enl’état1].
- La butte repose sur une sous-couche en argile reconnue pour son caractère étanche.
- Par ailleurs cette butte contient également des fluorines. Ces dernières ont la propriété de stabiliser la matière.
- Ces éléments confortent le caractère stabilisé et l’absence de couverture géotextile.
Par ailleurs, en 1994, le DSND à l’occasion d’une inspection, a préconisé de maintenir en l’état la butte en maintenant exclusivement une surveillance.
[1] Un rapport public « Guillaumont » préconise une étude d’impact
Une étude réalisée par le cabinet Dames&Moore en 1998 montre qu’il n’y a pas de risque sanitaire, mais recommande un suivi piézométrique.