Niger : AREVA rétablit les faits suite à l'émission de Canal + "Lundi Investigation"

26/04/2005
Brève

Dans un reportage diffusé le lundi 25 avril 2005, l'émission de Canal+ "Lundi Investigation" s'attache à vouloir démontrer que les activités d'AREVA au Niger présentent des risques pour la santé des populations et l'environnement de la ville d'Arlit.

Il est exact que notre groupe a refusé de répondre aux demandes d'interview du reporter. Cette position, exceptionnelle et assumée, se trouve légitimée dans un courrier du 22 novembre 2001.

Jacques-Emmanuel Saulnier, au rédacteur en chef de l'émission. A cette époque, déjà, un reportage de 90 minutes / Lundi Investigation avait été entaché d'une partialité et d'un manque d'objectivité manifestes. Il nous est donc apparu qu'apporter notre caution à ces pratiques allait à l'encontre de la volonté d'ouverture et de transparence qui nous anime. Ce refus exceptionnel, n'altère en rien notre engagement à poursuivre cette politique. AREVA continuera ainsi à répondre à chacune des questions que lui posent ses collaborateurs, les journalistes, les internautes, et les ONG sur ses activités et la façon dont elles sont exercées.

S'agissant du reportage, lorsque y est évoqué l'impact de l'exploitation de nos mines sur la région d'Arlit, le commentaire passe sous silence les nombreuses données et études rendues publiques par le groupe, y compris celles de l'IRSN, expert public indépendant et de renommée internationale. Toutes démontrent que notre groupe applique au Niger les mêmes normes qu'au Canada et en Australie où elles sont particulièrement strictes (Cf. information du 20 avril 2005).

Qu'il s'agisse de l'eau, des aliments ou de l'inhalation de poussières, le taux de radioactivité auquel est exposée la population demeure faible et inférieur aux recommandations sanitaires internationales.

Sans s'arrêter à ces conclusions scientifiques rassurantes, notre groupe entend répondre aux légitimes questions, voire à l'inquiétude des populations largement suscitée et entretenue par des organisations antinucléaires. Nous avons donc spontanément décidé de lancer dans les prochains mois une étude épidémiologique indépendante sur l'impact sanitaire de 40 ans d'exploitation minière.

Il est d'ores et déjà avéré qu'il n'a jamais été décelé dans les hôpitaux de la région de cancers supposés provenir d'une exposition aux rayonnements ionisants. Les pathologies les plus fréquemment rencontrées sont des affections allergiques (ORL, pulmonaires…) caractéristiques des zones désertiques en raison de la présence abondante de sable et de poussière. Ces maladies et leur cause sont dûment répertoriées par l'OMS.