Le Code de l'Environnement prévoit que les installations nucléaires, centrales et installations du cycle, procèdent à un réexamen de sûreté a minima tous les dix ans. Dans ce cadre, les équipes de Melox avaient remis en septembre 2011 le dossier du premier réexamen du site couvrant la période 1999-2009. Après instruction détaillée du dossier, l'ASN n’a pas identifié d’éléments s’opposant à la poursuite du fonctionnement de l’installation moyennant le respect de prescriptions d’améliorations relatives à la maîtrise du risque de criticité, d’incendie et d’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants, à mettre en œuvre avant fin 2016.
"Cette décision traduit la confiance de l'ASN dans notre capacité à progresser pour maintenir les meilleurs indicateurs de sûreté, santé, sécurité, environnement. Je tiens à féliciter toutes les équipes mobilisées sur ce réexamen. Maintenons un haut niveau de vigilance au quotidien pour un strict respect de nos règles et procédures, tant pour le personnel AREVA que pour nos sous-traitants." a souligné Jean-Marc Ligney, Directeur du site AREVA Melox.
Dans son bilan 2013, l'ASN avait déjà indiqué que "Melox met en œuvre de bonnes pratiques dans le suivi de ses engagements et répond avec rigueur aux demandes de l'ASN."
* Le réexamen de sûreté a pour but d’examiner en profondeur l’état des installations pour vérifier qu’elles sont conformes au référentiel applicable. Il a en outre pour objectif d’améliorer le niveau de sûreté des installations. C’est pourquoi, les exigences applicables aux installations sont comparées à celles auxquelles doivent répondre les installations les plus récentes. L’évolution des connaissances ainsi que le retour d’expérience national et international sont également pris en compte Le réexamen de sûreté permet par ailleurs de vérifier que les différents phénomènes de vieillissement des installations seront maitrisés pendant une période minimale de dix années supplémentaires. Ainsi, les réexamens de sûreté constituent l’une des pierres angulaires de la sûreté en France, en imposant à l’exploitant non seulement de maintenir le niveau de sûreté de son installation mais aussi de l’améliorer.