17/11/2005
Communiqué de presse
A la suite des inquiétudes exprimées notamment au sein des populations vivant dans la région d'Arlit, mais également d'allégations véhiculées par certaines associations, concernant la santé des populations riveraines des mines d'uranium du Niger, AREVA avait annoncé en mars 2005 son intention de mener une large étude de l'état sanitaire de ces populations.
Cette étude, dont les travaux préparatoires ont commencé en septembre 2005, entre dans sa phase opérationnelle aujourd'hui mercredi 16 novembre 2005*. Elle s'articule autour d'un audit clinique des hôpitaux d'Arlit et d'Akokan, et d'une étude épidémiologique.
La mission a été confiée à deux organismes spécialistes des analyses épidémiologiques, GISPE et QUANTA MEDICAL. L'opération, financée par AREVA garantit aux auditeurs toute indépendance quant à la méthodologie suivie, le recueil des informations et le contenu de leur rapport. La mission sera effectuée en collaboration avec les ministères de la Santé et des Mines Nigériens.
L'étude devrait être finalisée d'ici à la fin décembre 2005 et ses conclusions rendues publiques conformément à nos engagements de transparence.
1. Audit clinique des hôpitaux
La première partie de la mission consistera en un audit clinique des hôpitaux des deux sociétés minières qui exploitent l'uranium à Arlit : l'hôpital de la Somaïr - Société des mines de l'Aïr qui exploite une carrière d'uranium à ciel ouvert (7 km au Nord-Ouest d'Arlit) - et l'hôpital de la Cominak - Compagnie minière d'Akouka qui exploite l'uranium dans le sous-sol (6 km au Sud-Ouest d'Arlit).
Ces deux hôpitaux soignent les agents des deux sociétés minières, leurs ayants droits et la population de la ville induite. L'audit vise à évaluer la qualité de la tenue et du contenu des dossiers médicaux et à apprécier la véracité de leurs informations.
A cet effet, un plan d'échantillonnage établi par un statisticien permettra de sélectionner, aléatoirement et préalablement à la mission, 100 dossiers par hôpital (dossiers relatifs aux agents des sociétés minières, aux ayants droits et aux patients issus de la ville induite).
La méthodologie reposera sur celle établie par l'Agence Nationale d'Accréditation des Etablissements de Santé (ANAES) adaptée à l'organisation locale. Un recoupement sera effectué entre les dossiers, les enregistrements des hôpitaux et les informations issues des entretiens avec les patients.
En fin de mission, les résultats de l'audit seront dépouillés et permettront aux analystes de rendre des conclusions qualitatives et quantitatives (évaluant les éventuelles discordances et les dysfonctionnements) et de proposer des pistes d'amélioration.
Dans le même temps, des rencontres fondées sur le volontariat seront organisées entre les médecins de la mission et des patients préoccupés par leur état de santé et sceptiques sur la véracité des informations dont ils disposent. Seront en particulier contactés, avec un engagement de confidentialité vis-à-vis des sociétés minières, les patients ayant exprimé leurs craintes aux associations ou ONG locales.
2. Etude épidémiologique
La seconde partie de la mission consistera en une étude épidémiologique menée à partir des dossiers médicaux des patients des deux hôpitaux.
Les objectifs principaux sont :
· d'évaluer la prévalence des pathologies présentées par les agents des sociétés minières et les populations habitant à proximité des mines d'uranium, notamment la prévalence des pathologies potentiellement induites par les poussières d'uranium et les rayons ionisants ;
· de comparer les niveaux de prévalence observés sur la population de la région d'Arlit faisant l'objet de l'étude aux niveaux de prévalence observés dans une population comparable non soumise au risque d'exposition aux poussières d'uranium et rayons ionisants.
*la première mission d'investigation aura lieu sur place du 15 au 29 novembre. Lui succèdera un groupe de travail d'experts, qui, à partir du rapport d'audit, en tirera les conclusions et proposera d'éventuels compléments d'analyse ou d'investigation, ciblées sur certaines pathologies.
Service de Presse
Charles Hufnagel
Patrick Germain
T: 01 44 83 71 17
Fax : 01 44 83 25 52
press@areva.com
Cette étude, dont les travaux préparatoires ont commencé en septembre 2005, entre dans sa phase opérationnelle aujourd'hui mercredi 16 novembre 2005*. Elle s'articule autour d'un audit clinique des hôpitaux d'Arlit et d'Akokan, et d'une étude épidémiologique.
La mission a été confiée à deux organismes spécialistes des analyses épidémiologiques, GISPE et QUANTA MEDICAL. L'opération, financée par AREVA garantit aux auditeurs toute indépendance quant à la méthodologie suivie, le recueil des informations et le contenu de leur rapport. La mission sera effectuée en collaboration avec les ministères de la Santé et des Mines Nigériens.
L'étude devrait être finalisée d'ici à la fin décembre 2005 et ses conclusions rendues publiques conformément à nos engagements de transparence.
1. Audit clinique des hôpitaux
La première partie de la mission consistera en un audit clinique des hôpitaux des deux sociétés minières qui exploitent l'uranium à Arlit : l'hôpital de la Somaïr - Société des mines de l'Aïr qui exploite une carrière d'uranium à ciel ouvert (7 km au Nord-Ouest d'Arlit) - et l'hôpital de la Cominak - Compagnie minière d'Akouka qui exploite l'uranium dans le sous-sol (6 km au Sud-Ouest d'Arlit).
Ces deux hôpitaux soignent les agents des deux sociétés minières, leurs ayants droits et la population de la ville induite. L'audit vise à évaluer la qualité de la tenue et du contenu des dossiers médicaux et à apprécier la véracité de leurs informations.
A cet effet, un plan d'échantillonnage établi par un statisticien permettra de sélectionner, aléatoirement et préalablement à la mission, 100 dossiers par hôpital (dossiers relatifs aux agents des sociétés minières, aux ayants droits et aux patients issus de la ville induite).
La méthodologie reposera sur celle établie par l'Agence Nationale d'Accréditation des Etablissements de Santé (ANAES) adaptée à l'organisation locale. Un recoupement sera effectué entre les dossiers, les enregistrements des hôpitaux et les informations issues des entretiens avec les patients.
En fin de mission, les résultats de l'audit seront dépouillés et permettront aux analystes de rendre des conclusions qualitatives et quantitatives (évaluant les éventuelles discordances et les dysfonctionnements) et de proposer des pistes d'amélioration.
Dans le même temps, des rencontres fondées sur le volontariat seront organisées entre les médecins de la mission et des patients préoccupés par leur état de santé et sceptiques sur la véracité des informations dont ils disposent. Seront en particulier contactés, avec un engagement de confidentialité vis-à-vis des sociétés minières, les patients ayant exprimé leurs craintes aux associations ou ONG locales.
2. Etude épidémiologique
La seconde partie de la mission consistera en une étude épidémiologique menée à partir des dossiers médicaux des patients des deux hôpitaux.
Les objectifs principaux sont :
· d'évaluer la prévalence des pathologies présentées par les agents des sociétés minières et les populations habitant à proximité des mines d'uranium, notamment la prévalence des pathologies potentiellement induites par les poussières d'uranium et les rayons ionisants ;
· de comparer les niveaux de prévalence observés sur la population de la région d'Arlit faisant l'objet de l'étude aux niveaux de prévalence observés dans une population comparable non soumise au risque d'exposition aux poussières d'uranium et rayons ionisants.
*la première mission d'investigation aura lieu sur place du 15 au 29 novembre. Lui succèdera un groupe de travail d'experts, qui, à partir du rapport d'audit, en tirera les conclusions et proposera d'éventuels compléments d'analyse ou d'investigation, ciblées sur certaines pathologies.
Service de Presse
Charles Hufnagel
Patrick Germain
T: 01 44 83 71 17
Fax : 01 44 83 25 52
press@areva.com