A la suite d’un incident (1) ayant entraîné la contamination de deux salariés, le 20 octobre dernier, des analyses médicales ont été réalisées.
Les résultats confirment que la dose de radioactivité calculée(2) pour chacun des deux salariés est inférieure à la limite réglementaire annuelle fixée à 20 millisieverts.
Cette dose est de l’ordre de celle correspondant à deux scanners en toute une vie : les médecins confirment qu’elle ne présente donc aucun risque pour leur santé.
Par ailleurs, l'incident n’a eu de conséquence ni sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Au vu des analyses médicales, AREVA a donc confirmé à l’Autorité de sûreté la proposition de classement de l'incident au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), qui en compte 7.
(1) Lors de la préparation du rinçage d’une cuve d’un atelier de l’usine UP2-400 devant être démantelée
(2) Cette dose est calculée sur une durée de 50 ans sur la base des analyses régulières effectuées durant un mois minimum : c’est la totalité de la dose additionnelle que recevront les salariés du fait de cet incident.