Comme pour la construction d’Olkiluoto 3 en Finlande, FA3 doit faire face aux difficultés inhérentes à une tête de série, le réacteur français n’ayant pas bénéficié, pour des raisons d’organisation industrielle et de calendrier, du retour d’expérience du chantier finlandais. Le coût avancé par EDF est donc celui d’un réacteur de nouvelle génération, tête de série en France.
Le retour d’expérience sur les deux têtes de série des réacteurs EPR™, finlandais et français, profite pleinement à Taishan 1 et 2, en Chine, respectivement les 3ème et 4ème réacteurs de série.
A titre d’exemples, entre OL3 et les projets Taishan, les heures d’ingénierie ont été divisées par plus de deux, le délai entre le premier béton et la pose du dôme a été réduite de 23 mois, et la construction et livraison des générateurs de vapeur a pris de deux ans de moins. La durée totale de construction des réacteurs EPR™ en Chine devrait ainsi être inférieure de 40 % à celle d’OL3. La construction de Taishan 1 est à ce jour la plus rapide, toutes générations confondues, des réacteurs dans le monde.
Cet effet d’expérience est renforcé par les actions d’optimisation continue du modèle EPR™ mises en œuvre par AREVA, avec le programme «
Competitive EPR ». Celui-ci vise à optimiser la durée de construction et le coût du réacteur EPR™, grâce notamment à une mutualisation de certains travaux d’ingénierie.
Le réacteur EPR™ est à ce jour la seule technologie dont la construction a été autorisée par les autorités de sûreté de trois pays (France, Finlande, Chine) et dont le design sera très prochainement certifié au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Les conclusions des évaluations de sûreté (ECS)réalisées récemment en France et en Europe ont confirmé les avancées majeures en matière de sûreté apportées par le réacteur EPR™ intègrant dès sa conception les grands principes de sûreté mis en lumière après l’accident de Fukushima.