Le 19 novembre dernier, lors d’une opération de nettoyage dans une salle de l’usine UP2-400, un salarié d’AREVA avait été blessé à la main à la suite du percement de sa tenue de protection par un fil métallique. Il s’agissait d’une opération d’assainissement préparatoire au démantèlement futur de cette cellule.
Conformément aux procédures en vigueur en de telles circonstances, il avait été pris en charge par les équipes de radioprotection et les services médicaux qui avaient effectué les soins adaptés et les premiers contrôles. Des analyses complémentaires ont été lancées et un suivi médical mis en place selon les protocoles prévus. Le salarié avait repris son travail dès le lendemain sur un autre poste non exposé.
Cet accident du travail avait fait l’objet d’une information à l’Autorité de sûreté ainsi qu’au CHSCT. Une information avait également été effectuée auprès de la Commission Locale d’Information, lors d’une réunion publique le 17 décembre 2009.
L’étude menée à l’issue de cet accident du travail n’a pas montré de dysfonctionnement en termes de sûreté, l’ensemble des procédures applicables lors d’une telle intervention ayant été respectées.
Alors que la limite annuelle d’exposition pour les salariés du nucléaire est de 20 mSv par an, les résultats des analyses radiologiques disponibles à ce jour situent la dose reçue par le salarié au dessus du quart de cette valeur.
Sur la base de l’ensemble de ces éléments, AREVA a proposé à l’Autorité de sûreté de classer l’incident au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
Maryline Breton
T : 02 33 02 75 02
P : 06 08 03 00 03