Un capteur de détection de l'humidité s'est déclenché dans un des ateliers de l'usine AREVA de Romans-sur-Isère, où sont fabriquées les pastilles d'oxyde d'uranium des combustibles nucléaires.
A la suite de ce signal, des analyses internes ont été lancées. Les premiers résultats ont mis en évidence un léger dépassement du taux autorisé d'un élément chimique dans deux rebuts de poudre d'uranium.
Des mesures spécifiques ont été prises par l’exploitant afin de garantir le respect du processus industriel concerné.
Cet écart n’a pas eu de conséquence en termes de sûreté, sur le personnel du site et l’environnement. Cependant, en raison du non-respect d’une règle d’exploitation, AREVA Romans a proposé à l’Autorité de sûreté nucléaire de classer cet écart au niveau 1 de l’échelle internationale des évènements nucléaires (INES), graduée jusqu’à 7.