AREVA poursuit le programme de recherche international de l’OCDE pour la sûreté des centrales nucléaires

L'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a étendu jusqu’à fin 2015 le programme de recherche international mené au centre technique d’AREVA d’Erlangen, en Allemagne, sur l’installation d’essais sur boucle primaire (PKL). Lancé en 2001, ce programme vise à étudier les questions et solutions de sûreté pour les nouvelles centrales ainsi que pour le parc existant de réacteurs de type REP (réacteurs à eau pressurisée).

Au cours des prochaines années, les experts d'AREVA vont continuer à simuler des évènements hors dimensionnement, y compris les plus improbables, pouvant survenir dans les centrales nucléaires afin de poursuivre le développement des stratégies de maîtrise et d’atténuation de ces derniers ainsi que de leurs conséquences sur les centrales. Le nouveau projet de recherche va principalement s'orienter sur la perte simultanée de plusieurs systèmes de sûreté, jusqu'à la perte totale des alimentations électriques.

L’installation d’essais PKL d’AREVA, unique en son genre, dispose d’une maquette à taille réelle d’une boucle primaire de réacteur à eau pressurisée sur laquelle de multiples points de mesure ont été disposés. Des séries d’essais peuvent ainsi être réalisées et évaluées dans des conditions réalistes et les résultats obtenus permettent aux experts d’émettre des recommandations efficaces pour les exploitants des centrales.

« Nous sommes ravis que l'OCDE ait renouvelé la confiance et le soutien qu'elle nous apporte dans ce projet. Nous réalisons des essais sur notre installation unique depuis le début des années 1970. Ce fort intérêt international montre une fois de plus l’importance du savoir-faire d’AREVA et de ses infrastructures en matière de sûreté nucléaire », a déclaré Stefan vom Scheidt, directeur général d’AREVA en Allemagne.

Sous l’égide de l’OCDE, le projet est financé conjointement par les exploitants allemands de centrales nucléaires, AREVA et le Ministère fédéral allemand de l'Économie et de la Technologie. Des organismes, des laboratoires de recherche et des sociétés de quatorze pays membres de l’OCDE/AEN (comme les États-Unis, la France, la Suède ou la Finlande) soutiennent également le projet financièrement. Son budget est d’environ un million d’euros par an.