Des militants de Greenpeace ont entravé tôt ce matin des opérations de chargement d’emballages d’uranium à bord d’un navire affrété par AREVA dans le port du Havre et à destination du port de Saint-Petersbourg.
Greenpeace prétend ainsi protester auprès de la presse contre une soi-disant opération d’« exportation de déchets nucléaires ».
L’accusation de Greenpeace est infondée : à bord du bateau russe, il n'y a aucun déchet nucléaire, mais de l'uranium appauvri qui doit être enrichi, préalable indispensable à sa transformation en combustible nucléaire. Cette opération entre dans le cadre d’un accord commercial entre le groupe AREVA et un enrichisseur russe qui dispose de la technologie de centrifugation, la plus efficace pour enrichir de l’uranium appauvri. Il s’agit d’une opération industrielle classique et publique, réalisée en accord avec les autorités françaises et internationales. Elle ne pose d’ailleurs pas de problème spécifique en matière de sûreté nucléaire : l’uranium appauvri présente un niveau de radioactivité sensiblement plus faible que celui de l'uranium naturel, déjà très bas.
AREVA renouvelle auprès de Greenpeace ses appels au dialogue et à un débat plus serein autour des questions énergétiques et notamment sur leurs conséquences en matière de développement économique et de lutte contre l’effet de serre. A travers ce type de guérilla médiatique, Greenpeace se contente de jouer sur les peurs des citoyens et fait prendre des risques inconsidérés à ses militants, aux personnes en charge de l’opération de chargement, ainsi qu’aux forces de l’ordre.
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