Aide d’urgence au Japon : sept mois après Fukushima, où en est-on ?

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, le plus fort jamais enregistré dans le pays, touche le Japon ; il est suivi d’un tsunami dévastateur. Sept mois après, le Japon panse toujours ses plaies.

264 millions d’euros ont été reçus par la Croix-Rouge dont 12 millions de la Croix-Rouge française. Parmi les entreprises françaises contributrices, AREVA a fait un d’un million d’euros.

A ces 264 millions, s’additionnent 2,6 milliards d’euros collectés directement auprès de la population japonaise. Si les chiffres paraissent colossaux,la tâche qui reste à accomplir l’est tout autant.

Quelles actions mènent la Croix Rouge japonaise ?

Grâce à la mobilisation internationale et aux 264 millions d’euros collectés, la Croix Rouge japonaise met en œuvre un plan d’actions précis pour venir en aide aux populations :

• distribution de l’aide d'urgence (2 %) ;
• réponse médicale d’urgence ;
• déploiement du soutien psychosocial (2%), menés au cours des premières semaines suivant le tsunami, et maintenant achevées ;
• amélioration des conditions de vie des personnes en centre d’accueil et dans les abris de transition (63 %) ;
• réhabilitation des infrastructures de santé (17 %) ;
• aide sociale aux personnes âgées et aux enfants (12 %) ;
• renforcement des capacités de la Croix-Rouge japonaise (3,5 %) ;
• pilotage et coordination Croix-Rouge japonaise/ Fédération internationale de la Croix-Rouge et du croissant-Rouge (1,5 %).

Quant aux 2,6 milliards d’euros collectés auprès de la population japonaise, ils sont en majorité utilisés via le fond gouvernemental de redistribution (représenté au niveau de chaque préfecture), pour apporter une aide en numéraire aux victimes de la catastrophe.