28/06/2000
Communiqué de presse
Les actions médiatiques menées par GREENPEACE en appui des pressions qu'elle exerce sur la réunion de la convention OSPAR, s'étaient jusqu'à présent limitées à des gesticulations d'ordre médiatique, contestables sur le fond, mais de bon aloi militant.
Cependant, au caractère hors-la-loi de sa présence sur la zone, GREENPEACE a ajouté des comportements mettant en danger la sécurité des personnes et des biens. Ainsi, alors que des opérations de contrôle et de maintenance des installations immergées, signalées par balisage, se déroulaient le long de la conduite, les zodiacs de l'organisation ont traversé la surface protégée, au mépris des règles élémentaires de sécurité, mettant en danger la vie des plongeurs présents.
- Par ailleurs, le dispositif mis en place la nuit dernière et visant à obstruer l'évacuation des eaux industrielles dépolluées de l'usine constitue une violation notoire du droit de propriété, une atteinte grave au fonctionnement des installations et une remise en cause de l'équilibre radioécologique de l'environnement marin.
- En effet, les systèmes d'évacuation, tels qu'ils sont conçus et autorisés, assurent une parfaite dispersion à la sortie de la canalisation car leur mécanisme est spécifiquement adapté aux courants maritimes de la région qui sont parmi les plus forts d'Europe.
- COGEMA rappelle que l'impact de ses rejets est mesuré, contrôlé contradictoirement et publié. Comme l'a rappelé une étude préparée à la demande des Etats membres de la Commission OSPAR par l'OCDE-AEN, cet impact est maintenu à des niveaux très inférieurs aux autorisations en vigueur.
- En outre, COGEMA a publiquement pris l'engagement de parvenir au zéro impact dans les meilleurs délais. C'est pourquoi COGEMA a déposé plainte devant le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Cherbourg, notamment pour dégradation de biens appartenant à autrui.