FRANCE: ORANGE ROUGE

Rebecca Fanuele, © Orange Rouge

L’association Orange Rouge favorise l’accès à l’éducation artistique par l’organisation de rencontres entre des artistes et des adolescents en difficulté, en vue de la réalisation d’un projet artistique commun. Elle fait appel à des artistes à la pratique reconnue et mêle démarches artistique et pédagogique.

Un public ciblé
Un public ciblé

Orange Rouge intervient essentiellement dans des collèges situés dans des quartiers dits difficiles, isolés ou périphériques, et auprès de jeunes admis dans des sections spécialisées.

Ces sections accueillent des élèves présentant des difficultés d'apprentissage et ne maîtrisant pas toutes les connaissances et compétences attendues à la fin de l'école primaire ou des jeunes atteints de troubles physiques, psychiques ou physiologiques.

Ateliers de pratique artistique et sorties culturelles
© Orange Rouge
Ateliers de pratique artistique et sorties culturelles

Chacun des ateliers comporte 40 heures de travail avec les élèves, répartis sur une période de 2 à 8 mois au cours de l’année scolaire, pour des groupes de 25 jeunes.

L’artiste choisi par l’association fixe le point de départ en écho avec ses recherches plastiques propres. Il est ensuite développé et constamment adapté spécifiquement au contexte et au dialogue avec les enseignants et les élèves.

L’artiste apporte son savoir artistique et ses connaissances techniques, les enseignants et auxiliaires de vie scolaire leurs qualités pédagogiques, les élèves leur contribution créative.

Chaque programme est complété par des sorties dans des structures consacrées aux arts plastiques et aux spectacles, en corrélation avec le projet.

La Fondation d’entreprise AREVA a soutenu 30 projets en Ile de France déployés de 2012 à 2015 et bénéficiant à près de 700 enfants âgés de 12 à 16 ans.

Elle a renouvelé son engagement avec le financement de 10 ateliers en Ile-de-France, qui se dérouleront de janvier à juin 2016.

Témoignage d'une enseignante
Témoignage d'une enseignante

« L’atelier a permis de travailler des registres très différents : sensoriels, émotionnels, visuels, moteurs mais aussi lexicaux, de l’imaginaire, de l’abstraction, de la projection. »

Sylvie Atlan,
projet Cyril Seguin